« Tous les enfants sont à l’intérieur d’une vieille personne,
mais ils ne le savent pas encore. »
Ph DORIN – « Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu »
En tournée saison 2014 – 2015
Création 2013/2014
Tout public
à partir de 12 ans Jauge 150
Durée 55 minutes
Un duo danse et piano
Deux femmes, à la fin de leur vie. Elles ne sont plus en phase avec la réalité. L’ont-elles déjà été?
Deux papillons égarés dans un monde qu’elles ne comprennent pas ou plus, qui ne les comprend pas, qui les isole.
Leur pensée est un petit nuage qui s’effiloche dans les sommets pointus de la raison ordinaire. Le rationnel ne fait plus partie de leur vie. Le temps, les évènements se mélangent
Leurs idées, leurs rêves, leurs souvenirs prennent naissance et explosent comme des petites bulles de savon. Leurs repères sont flous et les amènent à une poétique qu’elles ignoraient peut-être.
Elles ont gardé ce qui dans la vie a dû être précieux pour elles : la dérision, l’humour, la pétillance.
Ce travail est une recherche artistique autour de la vieillesse, du vieillissement, de la mémoire, de la vie, de l’exclusion aussi. Que devient-on quand on n’est plus dans la roue de la vie, dans le mouvement général, dans l’énergie des vivants?
Qu’en est-il de la part poétique de chacun, lorsque le rationnel ne fait plus partie de la vie,
lorsque la pensée s’effrite ? Quels liens entre l’apparence, l’extérieur et la vie intérieure, les pulsions profondes, les pétillements internes?
Il est un hommage à l’humain dans ses faiblesses et ses fragilités.
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